De plus en plus de ménages français se tournent vers l’installation de micro-stations d’épuration, une solution d’assainissement autonome à la fois efficace et respectueuse de l’environnement. Ce système, bien qu’encore méconnu, présente de nombreux avantages pour ceux qui sont éloignés des réseaux d’assainissement collectif. Mais comment fonctionne une micro-station d’épuration ? Quels sont les coûts associés à son installation ? Et comment choisir le meilleur système pour vos besoins ?
Qu’est-ce qu’une micro-station d’épuration ?
Une micro-station d’épuration est un dispositif qui assure le traitement des eaux usées domestiques de manière individuelle. Elle reproduit les processus naturels de dégradation biologique des matières organiques présentes dans les eaux usées grâce à un système aérobie, sans nécessiter l’utilisation de produits chimiques. Ce dispositif est particulièrement adapté pour les habitations isolées, n’étant pas connectées à un réseau public d’assainissement.
Fonctionnement d’une micro-station
Le principe de fonctionnement d’une micro-station est assez simple. Les eaux usées sont traitées en plusieurs étapes : prétraitement, traitement biologique et décantation secondaire. Durant le prétraitement, les matières solides sont séparées du reste du flux. Ensuite, durant la phase de traitement biologique, des bactéries aérobies dégradent les matières organiques. Enfin, durant la décantation secondaire, les boues se déposent au fond du bassin et l’eau épurée peut être rejetée dans le milieu naturel.
L’installation d’une micro-station : étapes et coûts
L’installation d’une micro-station nécessite généralement l’intervention d’un professionnel qualifié. Le coût global varie en fonction de plusieurs facteurs tels que la taille du dispositif, le type de sol ou encore la distance entre la maison et le lieu d’installation. Il faut compter en moyenne entre 5 000 et 10 000 euros pour une installation complète.
Choisir sa micro-station : critères à prendre en compte
Pour choisir sa micro-station, plusieurs critères doivent être pris en compte : La capacité du système (nombre d’équivalent-habitants), le type de technologie utilisée (à culture fixée ou à boues activées), la consommation énergétique ou encore la facilité d’entretien.
Réglementation autour des micro-stations
Néanmoins, avant toute installation, il est important de se renseigner sur la réglementation en vigueur. En effet, l’installation doit être conforme aux règles sanitaires et environnementales stipulées par l’arrêté du 7 septembre 2009 relatif aux prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5.
Ainsi, malgré un investissement initial relativement élevé, l’installation d’une micro-station peut s’avérer être une solution économique sur le long terme tout en étant respectueuse de l’environnement. C’est donc une option à considérer sérieusement pour tous ceux qui vivent loin des réseaux publics d’assainissement.
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